Agnès Bihl

Publié le par JL



Issue d'une famille d'intellectuels, avec un arrière grand-père fondateur de « L’illustration » et une grand-mère peintre, la petite Bihl s'intéresse naturellement à toutes formes artistiques, notamment à l'écriture et au théâtre. Étudiante, elle écrit des contes jusqu'à ce qu'un de ses amis accordéoniste ne déclenche sa vocation en l'emmenant voir Allain Leprest, au Cabaret Libertaire Parisien.

Invitée le 27 janvier 2008 à cette émission, elle a indiqué que son père était l'un des fondateurs du PSU avec Michel Rocard.

S'inspirant de Brel, Brassens, Renaud et Anne Sylvestre, Agnès Bihl apprécie beaucoup la chanson française « à texte ». Elle décide de chanter la réalité à travers son univers où se mêlent poésie, humour et militantisme. Elle se décrit d'ailleurs sur son site comme un « Renaud au féminin ». Féministe, elle passe au vitriol les commando anti-interruption volontaire de grossesse (IVG), fustige ce qu'elle appelle les « pétasses », et aborde certains thèmes difficiles comme le viol.

Elle fait ses débuts au Limonaire en 1998, puis dans d'autres petites salles accompagnée de quatre musiciens (piano, batterie, contrebasse, violoncelle) où quelques fleurons de cette chanson française qu'elle aime tant la découvrent, explosant sur scène avec sa robe à pois. Ainsi, Anne Sylvestre, Allain Leprest, Dikès, Thomas Fersen l’invitent en première partie de leurs spectacles. Jusqu'à la sortie de son premier album, « La Terre est blonde », auto-produit, en novembre 2001.

Son deuxième album, « Merci Maman Merci Papa » est sorti le 25 août 2005.

le troisième album « Demandez le programme » est sorti le 9 novembre 2007

Elle est la protégée de Charles Aznavour, et l'accompagne durant ses tournées pour faire sa première partie.

 


 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article